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Percée dans la lutte contre le myriophylle à épi, un robot alimenté par l'intelligence artificielle soutient les résidents du secteur riverain

Par William Crooks

Initiative de journalisme local

Une avancée décisive a été réalisée dans la lutte contre le myriophylle à épi, une espèce végétale envahissante qui ravage les plans d’eau locaux. L'Université Bishop's (BU), en partenariat avec le RAPPEL (Regroupement des associations pour la protection de l'environnement des lacs et des bassins versants), a présenté la première application au monde d'un drone aquatique, propulsé par l'intelligence artificielle (IA), pour améliorer l’efficacité des efforts de lutte contre les plantes aquatiques envahissantes. The Record a assisté à une conférence de presse à Austin le 29 août pour plus d'informations.

Le projet

Le projet, dirigé par le Undergraduate Bishop's Earth Research Group (UBERG), plus précisément Steven Poulin, étudiant à la maîtrise en informatique à BU, impliquait un drone aquatique (UBER-Gaiter) sillonnant des lacs des régions de l'Estrie et de l'Outaouais au cours du passé. année. Son objectif était de constituer une banque d’images pour son système d’IA d’apprentissage profond. Plus de 60 000 images de plantes aquatiques ont été intégrées au drone, qui peut désormais reconnaître de manière autonome douze espèces de plantes aquatiques avec une efficacité de plus de 95 %, dépassant les performances humaines dans ce domaine.

RAPPEL, un groupe d'experts en stratégie dans le contrôle du myriophylle à épi, a procédé, ces dernières semaines, à l'application concrète du drone pour ses propres opérations. En collaboration avec l'Association pour la protection de l'environnement du lac O'Malley (APELO), RAPPEL a utilisé le drone aquatique à Austin au lac O'Malley. Le drone a d’abord étudié les eaux pour collecter des données. RAPPEL a ensuite utilisé les données, la cartographie et l'identification du myriophylle à épi, pour son propre travail. Cela a donné lieu à des opérations d'enlèvement manuel des végétaux basées sur un « geofencing » de précision : une première mondiale.

Cette avancée scientifique est importante car elle réduira le coût du contrôle des plantes aquatiques exotiques envahissantes. La cartographie réalisée grâce au drone offre une précision de 10 à 15 cm, réduisant le temps de positionnement des plongeurs qui procèdent à l'arrachage des plantes sous l'eau. Les applications futures de cette technologie pour améliorer la connaissance du milieu aquatique et réaliser des inventaires floristiques sont également très prometteuses.

L’équipe de recherche espère désormais obtenir les fonds nécessaires pour produire d’autres drones du même type et faire bénéficier un plus grand nombre d’acteurs de la protection de l’eau.

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